Lors de la prochaine journée Digital Health Connect que nous co-organisons avec la Fondation The Ark, nous avons le plaisir de pouvoir accueillir Michael Schumacher, de la HES-SO Valais-Wallis et Roland Savioz, multi-entrepreneur et directeur d’ Obeeone. L’occasion de revenir sur les origines du programme “J’arrête de fumer” qu’ils ont co-créé.
ObeeOne et la campagne sur Facebook du même nom se sont allié en 2018 pour lancer une innovation dans les programmes de sevrage de la cigarette : l’accompagnement des candidats volontaires se fera 24h/24, 7j/7 durant les trois mois par 3 bots. Comment est née cette idée révolutionnaire ? C’est à l’occasion de l’Arkathon 2017, organisée par la Fondation the Ark et Swiss Digital Health, que la start-up Obeeone a rencontré une équipe d’informaticiens de la HES-SO Valais Wallis qui ont rejoint les spécialistes du sevrage de la cigarette. Ces derniers ont directement proposé l’utilisation de chatbots pour aider 24h/24h les participants du programme “J’arrête de fumer“. Le temps du week-end, la preuve du concept a pu être réalisée, permettant ainsi au projet de démarrer ! Depuis, avec le soutien de la Fondation The Ark et de la HES-SO Valais, ObeeOne poursuit sa route vers le succès.
Quel parcours a connu le programme “J’arrête de fumer” ?
Le programme a connu un premier succès en mobilisant via les réseaux sociaux 10’000 candidats à l’arrêt du tabac. 10’000 personnes qui ont éteint ensemble leur dernière cigarette. Avec l’arrivée du robot conversationnel, le programme a réalisé un pas supplémentaire multipliant par deux le taux de réussite de l’arrêt du tabac. En s’immisçant de 20 à 40 fois par jour dans les circuits neuronaux des candidats, ce robot est devenu une puissante arme anti-addiction.
Pourquoi avoir favoriser l’utilisation de chatbots pour soutenir les participants ?
Le robot permet d’individualiser le soutien. Il fonctionne en deux temps : l’observation et l’action. Dans un premier temps, il va demander au participant de lui indiquer chaque cigarette fumée et aussi les conditions dans laquelle il fume (seul ou en groupe, détendu, stressé, cigarette indispensable ou pas, etc.). Le robot apprend ainsi à connaître le fumeur et ses habitudes de consommation. Puis dans un deuxième temps, dans la période de sevrage, il viendra proposer une aide immédiate à la cigarette, soit une activité de substitution en fonction de ce qu’il aura appris du mode de vie du participant.
Dites-nous en plus sur la collaboration tissée avec la HES-SO ?
Cette porosité entre les entreprises et de jeunes cerveaux sans tabou est d’une incroyable richesse. Nous avions une stratégie d’arrêt, la HES-SO l’a déployée à large échelle en profitant de cette intimité que chaque fumeur a tissé avec son téléphone portable pour remplacer un geste : celui de sortir son paquet de cigarettes, par un autre geste : sortir son téléphone portable pour dialoguer avec le robot. Avec cette technologie, l’Ecole de Sierre a réussi à rendre possible ce qui était inimaginable pour nous il y a encore deux ans : répondre avec pertinence à près de 2’000 sollicitations quotidiennes.
Découvrez l’équipe à l’origine du programme “J’arrête de fumer” :
Rencontrez Michael Schumacher (HES-SO Valais-Wallis) et Roland Savioz (Obeeone) lors du prochain Digital Health Connect 2019, ce vendredi 7 juin 2019, au TechnoArk, à Sierre.
> Inscription et renseignements sur www.digitalhealthconnect.ch